24 février 2010

Souvenirs des vacances à la mer 2


Et « Amour de ma vie 3 »

serrant très fort son lapin

alors que la nuit tombe

se demandant peut-être

si Ray a retrouvé son Evangeline

Souvenirs des vacances à la mer 1


Et « Amour de ma vie 2 «

dans le vent qui balaie la plage

fière d’exposer comme un trophée

une coquille de praire

trouvée sur le sable

20 février 2010

Sonia Rykiel pour H&M


Que Paris était belle ce matin

Paris était parisienne !

Et pourtant , tout avait commencé par une averse

vers les sept heures...


de neige !


Et elles étaient déjà là …

Huit heures : »non , je n’ai pas le courage ! »

Neuf heures : »Allo Maman ! mais tu n’es pas encore chez H&M ?

tu ne vas quand même pas rater ça !Je ne te reconnais plus ! tu files faire la queue et après tu iras t’acheter du thé « détox »* et tu verras , ton moral ira mieux . »

Douche express , habillage léger et , à neuf heures trente huit , me voilà dans la file qui s’allonge déjà sur soixante dix –quatre vingt mètres !

Et là , miracle ! le bonheur , jamais eu autant de joie à faire la queue : on se retrouve entre modeuses , à parler chiffon , à détailler ses voisines , toutes ayant sorti un « quelque chose dont on ne peut se passer « : la jeune femme avec son béret rayé espérant surtout repartir avec cette si jolie poupée à la chevelure flamboyante ( « s’il y en a , j’en prends deux , une pour moi , une pour vous ; marché conclus !)* , ce pantalon noir de smoking très YSL , ce « Kelly » cognac , cette écharpe « Stella » , bref , on voulait ce quelque chose qui manque tant à notre garde-robe dégueulante !!!

ce tricot rayé ou noir avec strass

ce gros bijou à agrafer à notre petit pull

ce béret of Paris

ces robes noires ou multicolores

AB-SO-LU-MENT nécessaire à notre look so-chic de femmes chic … de tous ages …

Bref , on voulait s’offrir à prix doux du Sonia Rykiel !

Et que ce fut doux de la part de cette grande dame , que ce fut généreusement offert , de quel cadeau d’amour elle nous a fait preuve !

On baignait dans du Rykiel et on ne voulait plus repartir , ne voulant pas briser le charme de cette ambiance si chaleureuse ; Et puis , comme à regret de se quitter , chacune , je dis bien chacune dans cette foule d’amoureuses est sortie heureuse avec son petit trésor en tricot !

Si Sonia Rykiel a rêvé d’habiller toutes les parisiennes , elle y a pratiquement réussi : partout des sacs roses , fushia se balançaient aux bras des filles souriantes sous un ciel bleu-bleu-bleu !

Quelle belle parenthèse dans cet hiver qui n’en finit plus .


Merci …

* cure nécessaire après quinze jours de vacances scolaires et de goûters très chocolatés !

* merci à cette jeune femme qui m’a retrouvée dans la foule pour me mettre la poupée dans les bras !

17 février 2010

Lait d'argile blanc


« Le Maître a dit .... un lait d'argile blanc «

m’a répondu Ana

Et voilà à quoi servent les amies !

Alors que depuis deux ans , j’ai quitté mon atelier de poterie du Moule à la Guadeloupe , que je me suis lancée , seule , dans le façonnage de mes « perrosiennes » , j’avais une grosse lacune !

je savais qu’une fois défournées , on leur passait un liquide doux et blanc un peu crémeux qui pénétrait dans leurs gravures .

et que dans leur profonde couleur brune , noire ou rouge , ces traits blancs étaient La Signature , La Finition !

Et c’est donc ce fameux « lait d’argile blanc « qui me fait penser au « lait d’ânesse « qui donnait la légendaire beauté de Cléopâtre , qui me faisait défaut !

Il est important de pouvoir se « replonger « , en parlant de lait !!! ou se retremper dans les éternelles méthodes de ses Maîtres .

Merci à Mireille Prompt et à sa fille Marie ,spécialistes de l’Art Taïno ,dont la réputation de leur atelier de poterie n’est plus à faire .

13 février 2010

Un temps à ne pas mettre Lulu dehors






Et alors que la tempête mugit

que la grêle nous claque le visage

que la neige s’affole sous les rafales de la bise

que la température danse autour de zéro…

…Alors , devant les larges baies vitrées

face à la mer

mes « Perrosiennes » se prélassent

en cure de luminothérapie

se demandant déjà

quel maillot faudra-t-il porter

cet été

sur la plage de Trestraou?


Les pièces de poterie ou les tableaux que je présente sur mon blog viennent tous de mon imagination et de mes petites mains !

Toute copie est interdite ainsi que toute reproduction ,sans mon autorisation

07 février 2010

Armor


Et la mer si déchaînée hier autour des Sept Iles

La mer à présent calmée

Etale sous mes yeux

Un bleu-gris de douceur

éducation indienne





J’ai été stupéfaite de voir le nombre d’écoles et de facultés en Inde !

On connaît la nativité galopante , la jeunesse nombreuse mais je ne pensais pas que toutes les tranches de la société pouvaient accéder au savoir : encore une idée reçue .

En pleine campagne , on découvre de superbes fac dentaire , de médecine et d’ingénieurs .

De même autant de cliniques et d’hôpitaux sont disséminés dans toutes les villes .

Et voila pourquoi , à seize heures tapantes , on croise dans les rues tant d’écoliers en uniforme ,chaque établissement possédant le sien.

Alors commence le « ramassage scolaire « ! une dizaine d’enfants montent en se serrant dans le même rickshaw , accrochant leur petit panier à un crochet situé sur le côté ; petit panier tressé en plastique multicolore , dans lequel on trouve immanquablement une petite bouteille d’eau minérale et deux boites en inox , l’une contenant le riz et l’autre le « dhal » ou lentilles consommées : leur repas de midi .

Chaque rickshaw dessert un quartier où les mamans récupèrent leurs enfants ; principe simple et logique …mais ,oh combien dangereux quand on connait le traffic de la circulation .comme sait si bien le décrire « Ananda DEVI* « dans son livre « Indian Tango« que je retrouve près de mon lit à mon retour :

«… Les mobylettes et les motocyclettes encombrent la rue et le trottoir et s’engouffrent , suicidaires , dans le moindre espace libre . Elles zèbrent l’espace de leur mort sans cesse annoncée et qui ne vient jamais , car il y a un dieu pour les motocyclistes, les camions et les taxis ... »

Je me retrouve ,alors que nous visitons une église ,dans une cour d’école où je suis vite encerclée par une dizaine d’enfants . On parle comme on peut et arrive la séance photo :débordant du cadre , d’abord les filles , ensuite les garçons à qui je suggère d’être un peu souriants et voyez le résultat : la beauté en plein visage !

Et cette petite fille qui tourne autour de moi : elle est toujours là , elle me suit sans rien dire et me mange des yeux et moi je ne cesse de la regarder tellement elle est ravissante , avec sa petite trace de cendre sur le front , vestige de sa prière matinale devant son dieu ou sa déesse . Et je lui parle , en français , lui disant combien elle est jolie , combien je suis heureuse d’admirer ses yeux et son air si doux.

Et je ne me suis pas rendu compte qu’elle était pieds nus ,seule sa douceur me captivait . Je ne l’ai découvert qu’en voyant la photo …

* Ananda Devi , que j’ai lu un peu légèrement avant mon départ et que je relis avec délice lui trouvant les mots justes de ce que j’ai ressenti.

06 février 2010

L'art de la toilette


Et ces peignes , rituellement déposés chaque jour dans la salle de bain avec un petit flacon d’huile de coco !

« Bon sang mais c’est bien sûr ! »

Ces cheveux noir de geai , bleu marine même , comme ceux d’ »Amour de ma vie 4 «

Ces cheveux si bien peignés et brillants , la raie toute droite

Comme ceux de mes petits que je coiffais avec application , n’oubliant jamais cette fameuse raie

Comme ceux des petits indiens de Guadeloupe , sortant du bain et sentant bon

Invités chez un tonton ou une tatie , enfin , dans le grande famille

Prêts à manger avec la main sur les feuilles de bananes

05 février 2010

A la recherche de Ganesch


Alors que j’étais à la recherche d’un centre artisanal de papier mâché

où je pensais trouver un masque à l’effigie de Ganesch , le dieu éléphant , nous nous sommes retrouvés dans un orphelinat .

Après un moment d’hésitation à l’invitation d’un responsable , ne sachant pas comment j’allais réagir , il nous conduisit à l’infirmerie où là , une vingtaine de petits attendaient en silence de se faire soigner de petits bobos : je n’étais pas à l’aise , sachant que j’allais continuer mon chemin sans rien pouvoir faire pour eux ; instant très déstabilisant …

La visite continua jusqu’à l’atelier d’ébénisterie .

Là , un adolescent sculptait un éléphant en bois : je restai un moment le regarder faire et , sachant qu’ils vendaient leur artisanat ,je voulus acheter ce petit éléphant . Hélas , il n’était pas tout à fait terminé , alors Moutou , c’est le prénom du jeune garçon ,me proposa de le finir le soir même !

Et , en début de soirée , alors que nous rentrions à l’hôtel , un petit paquet contenant l’éléphant m’attendait !

Et c’est ce jeune garçon que j’ai pris en photo .

03 février 2010

Les Indes orientales

Je rentre d’un pays magnifique et hier soir , Paris , mouillée et sombre , était parfumé à la cardamome alors que nous déchargions nos valises du taxi .

Nous rentrions des Indes orientales après une quinzaine de jours , où nos pas ont foulé cette terre rouge , cette « terraccota » semblable à celle du poudrier de Guerlain au fond de mon sac .

Nous avons arpenté la terre des ancêtres de mes enfants ,le Tamil Nadu , pays des tamouls , quittée aux environs de 1870 pour aller construire loin , très loin , une autre vie .

Nous avons découvert la langue tamoul , parler précipité , et l’anglais avec les R roulés !

.Nous avons traversé des campagnes ,tantôt verdoyantes avec ses rizières dessinées au cordeau , donnant à la terre des chemins une couleur rouge encore plus profonde , tantôt des régions plus sèches rappelant les paysages des West Indies .

Nous avons admiré des scènes champêtres dignes des livres d’images que nous avons tous feuilletés , tel ces buffles noirs et luisants trainant une charrue dans une rizière inondée et conduits par un paysan au turban de madras bleu ; oui , nous avons vu cela , sur fond de cocoteraie !

Et ces zébus aux cornes peintes , arborant à leurs extrêmités un cône de cuivre où tintent de multiples grelots : c’était « PONGAL » ou la fête du premier riz , ce riz qu’on offre aux vaches sacrées , celles qui se promènent partout , dans les villes ou sur les autoroutes , tout comme les chiens qu’on laisse vivre tranquillement : pays de douceur et de sérénité …

Et ce vol d’oiseau à la queue en large éventail bleu nuit , pareil à l’encre « Waterman » …

Et ce « Cuckoo bird « tel une cigogne noire et blanche alors que nous quittions Chennai , l’ancienne Madras

Et puis nous avons découvert l’architecture des temples bien sur mais aussi des villes :toute l’histoire des invasions .

Ainsi la ville coloniale de Pondichery , semblable à toutes ces vieilles villes endormies des DOM-TOM.

Et Madurai et son style indo-mauresque tout décrépi

Et la région du Chettinad , petite enclave entre Trichy et Madurai : on croit rêver ! On est en rase campagne et , tout à coup apparaît un palais de Raja et quatre ou cinq belles demeures ; c’est tout .Et alors que nous déambulons sur le chemin poussiéreux , une femme en sari nous invite à entrer dans sa prestigieuse demeure , propriété de banquiers où toute la famille se réunit pour célébrer un évènement : cette femme arrivait des USA où elle vit , pour le mariage de sa petite sœur ; continuant notre conversation , elle nous invite à entrer , nous nous déchaussons ; Et nous découvrons une demeure aux multiples cours intérieures semblable aux maisons chinoises ;atrium aux piliers sculptés dans le teck ou colonne de pierre noire , portes entièrement recouvertes de sculptures et sols en marbre blanc !

Alors que nous avançons dans la profondeur de la demeure , nous découvrons la cour des femmes ; toutes en sarees rouges brodés de fils d’or , seule une jeune femme en sari vert : la jeune épousée .

Nous revenons sur nos pas et là , les hommes , certains habillés à la Nehru , tous en blanc sont assis en tailleur dans une sorte de « préau « : ils viennent de terminer leur repas , et à présent les femmes peuvent manger !

On nous invite à partager leur « thali » sur une feuille de banane en guise d’assiette et nous savourons les différents curries avec les mains ! eh oui , même chez les nobles on mange avec la main droite !Quel merveilleux souvenir nous garderons de cet accueil !

Et puis , Chennai, ancien siège de la Compagnie anglaises des Indes orientales et ses superbes édifices dans toute la ville , la plupart enduits de ce mélange de chaux et de coquillages concassés « Chunan « ; ces murs d’un rouge foncé , presque bordeaux .

Et ce bonheur d’être hors du temps , non pas en ignorant le temps , que nous dévoile la presse comme « The Indu « ou « The Times of Indian » ou encore « Indian express » : certes , nous n’oublions pas le drame de Haïti , mais ce que je veux dire c’est qu’on est loin de toute cette politique politicienne qui nous lasse !

Et nous avons »pleuré »en découvrant tous les mets de la riche cuisine indienne : je m’y suis plongée sans savoir ce que j’allais découvrir mais toujours épatée par ces plats et cette envie de découvrir tout ce mélange harmonieux d’épices des « meals » végétariens ou des « Thali », carries sur feuille de banane que mon Mien préférait partager avec nos chauffeurs dans leurs cantines ordinaires pour retrouver le souvenir des plats de sa chère maman .

Moi je me fiais aux noms des plats comme ce « Kaikari Mandi » si chantant ou ce « Kadamba Sambar « un peu carambar , ou ce « Malabar Fish Curry« pour le malabar de mon enfance ou enfin ce « Baby Corn in Black Bean » et ça piquait et ça brulait !Sans oublier les « Paratha » ce pain si délicieux ,ressemblant aus beignets bretons !

Et je me mouchais et je pleurais délicieusement !

Et ces « dhal » au mélange de lentilles blondes , corail et vertes parfois adoucis d’un soupçon de noix de coco rapée . Et ces pois de toutes sortes : petits pois , pois cassés , pois plats , pois de canne , pois d’angol … »pois de senteur « , aux senteurs , revenus dans un genre de pickles . Et cette impression de gouter l’arôme de la cardamome partout !

Et ces desserts , très sucrés , à base de miel aux couleurs incroyablement criardes ; et ce souvenir d’une mousse au chocolat blanc parfumé à la rose !

Et ces « gulab jamun « petites boulettes délicatement parfumées …

Et ces habitudes vestimentaires immuables : ces cinq mètres cinquante de mousseline , faisant d’une intouchable une princesse ; ces « garden sari « tout fleuri et ceux-la en soie et brodés de fils d’or tel celui d’une maman lors d’une réception près de l’hôtel à Chennai tenant par la main cette longue fillette portant une robe de taffetas orange aux reflets d’ambre , le devant entièrement brodé de pierreries et les petits bracelets assortis , tintillant dans la nuit , la longue natte noire dans le dos , agrémentée d’une guirlande de jasmin .

Et ces hommes en « dhoti « ou , plus chic , à la Nehru , tout de blanc vêtus .

Et ces envolées de voiles acidulés ondulant dans la brise de mer tels les rubans d’un cerf-volant . Et ces tuniques et pantalons flous qui sont déjà remplacés par des leggings chez les jeunes filles de Chennai ; il n’y a que là que j’ai vu les filles un peu habillées à l’européenne .

Et ce dernier regard , celui de la photo , échangé sur la plage de Madras ; cette fillette qui me regarde ; je lui souris , elle me sourit ; notre dialogue a commencé , en douceur , jusqu'à ce que je lui demande de la photographier ; un grand sourire de sa part ! car tous adorent poser ; à notre plus grand bonheur de rapporter de là-bas ces magnifiques portraits que j’inviterai mes proches à découvrir comme si je désirais que tous ces yeux qui ont fixé mon objectif continuent à exister universellement . Et puis ce fut le tour du petit frère avec ses yeux d’or et de nouveau la fillette portant dans ses bras sa toute petite sœur .

Et ce temple que je voudrais oublier , la misère à chaque pas , tous ces gens , bébés , enfants et adultes dormant sur la crasse des dalles en granit avec , au dessus de leur tête , des sculptures antiques , datant du XIIème siècle , merveilles de merveilles ; et , sous le regard de leurs divinités , ils dorment dans leur linceul , comme s’ils voulaient que leur chemin s’arrête là , ne plus bouger alors que des macaques , eux , ont pris possession des lieux , vivant aux crochets des miséreux en leur volant bananes et bouteilles de sodas ! moment tristement surréaliste , arrêt sur image sur une scène digne de Bunuel !

Et ce ballet des rickshaws dans le traffic infernal ; un genre de tango où tu me frôle, tu t’éloignes , tu files entre un bus et un scooter , tu te faufiles où tu peux , brûlant les feux tricolores !

Et tomber inmanquablement sur un marchand de tapis et de pashmina, en véritable poils de biquette plutôt métissée que pure pashmina ; et de dire n’importe quoi pour me vendre son tapis comme de me montrer qu’il connaît bien la France en me citant quelques personnalités politiques dont je tairai les noms ; et moi de lui répondre : »Yes , she’s une pétasse … » sachant très bien qu’il me dira « yes » en faisant « non » de la tête car c’est ainsi là-bas ; car il ne comprend rien à ce que je lui dis et moi rien à ce qu’il me dit , en dehors de « carpet », « pashmina » ; et moi de lui réclamer à cor et à cri : » I want a carpet like a tiger « , en lui dessinant une descente de lit en forme de tigre écrasé , celle que j’ai vue à Mamallapuram !

Ah , il commence à comprendre , nous fait asseoir : « just ten minutes … » et lui , d’ameuter tous les marchands de tapis de Madras , et Dieu sait s’il y en a , pour déposer quelques minutes plus tard à mes pieds trois « carpet like a tiger « , en voulant me refiler la plus chère , of course , celle en « pure silk « alors que je veux celle en « wool ».

Bref , je repartirai avec mon tiger en wool, moitié moins chère qu’à Mama , sûre d’avoir fait une affaire …et lui , content d’avoir fait une affaire !

Et ces marchés aux fleurs où les femmes tressent des guirlandes qu’on fait couper à la longueur qu’on désire et que les indiennes accrochent à leur natte : parfum naturel au jasmin !

Et tout ce monde face à la mer déchainée sur la promenade à Pondichery ; moment de méditation ou appel du large , celui qu’ont ressenti les ancêtres de mes enfants , natifs de Pondichery et de Madras ,en 1870 , cette envie de partir , de construire ailleurs une nouvelle vie .

Car , dès que nous avons foulé de sol du Tamil Nadu ,on s’est sentis chez nous , même moi qui partage la vie d’un indien depuis quarante ans , je me suis sentie bien , en sécurité , sereine parmi tout ce monde .

Et mon mien a retrouvé aussitôt ses racines , croyant apercevoir dans la foule tantôt un père , tantôt une sœur , tantôt une nièce ; bref , il était chez lui !

Et mon plus cher souhait est , qu’un jour , mes enfants et mes « Amour de ma vie « foulent cette terre rouge .Je n’ai fait que penser à eux et plus particulièrement à ma fille qui a eu l’heureuse occasion de faire le voyage alors qu’ Antoine , un copain de Rennes faisait son service en tant qu’expat au Sri Lanka

.Et ce vol en airbus A380 au dessus de l’Autriche -Hongrie – Roumanie – Mer Noire – Turquie – Syrie – Irak – Koweit – Mer du Golfe persique – Dubaï –mer d’Oman – Inde .

Je voudrais terminer ce journal de voyage en disant que ce que j’ai découvert en Inde ces quinze derniers jours est au-delà de ce que je pouvais espérer.

L’Inde est un pays des merveilles