23 décembre 2009

Demain , c'est Noël

Il suffit d’écouter les petits enfants pour savoir pourquoi , à six ans , ils n’ont plus trop confiance au Père Noël .

En effet , Amour de ma vie 1er s’est confié à son Grand Papa.

L’an dernier , il a écrit une très belle lettre au Père Noël dans laquelle il ne demandait pas grand-chose , juste ce dont il avait vraiment envie :

«… j’aimerais faire un tour de traineau avec vous … »

Non , ce n’est pas grand-chose … mais … il n’a pas été récompensé !

Alors , quelquefois , il vaudrait mieux bien lire la lettre au Père Noël , avant de l’expédier , je dirais , « bêtement « !

Joyeux Noël à tous

(La si jolie carte du traineau du Père Noël a été copiée sur internet )


20 décembre 2009

L'Avent




Si je devais imaginer une carte de vœux pour 2010 ce serait sans doute le visage radieux de ce petit garçon , auréolé d’une chapka , trois ans à peine , pressant le pas au côté de son père , dans cette foule , au crépuscule , d'une rue très commerçante de Paris .

Et cet adorable visage , tout doré par l’éclairage des vitrines de Noël,petit poucet dans cette forêt de troncs noirs que formaient les jambes des adultes , irradiait de bonheur dans cette nuit glaciale qui tombait sur Paris .


En photo , une de mes huiles sur toile : « La Chorale des oiseaux « .






17 décembre 2009

Neige


J’ai allumé le sapin

et mon ordinateur

j’ai pris une gorgée de café

j’ai admiré le sapin

et ses décorations

toutes blanches

et ses petites lumières

qui frissonnent au bout des branches

telles des lucioles

j’écoute la météo

par hasard

« il neige

Paris est sous la neige «

Je me précipite à la fenêtre

et je découvre le balcon

blanc

dans le ciel

blanc

une des tours de Notre-Dame

se dessine

en blanc plus foncé !

seuls les cyclamens sont en couleur

et ce silence à peine audible

de la rue

10 décembre 2009

Nobel


Oslo

instant solennel

pour le Prix Nobel

de la Paix

puis les applaudissements

et ce sourire

pour le monde

et puis

naturellement

un petit clin d’œil

seulement

pour Michèle

07 décembre 2009

De la grippe

Et voici lundi

Il fallait bien se décider , alors , nous avons pris le bus , direction le gymnase où avait lieu la vaccination contre la grippe A.

Je m’étais munie d’un gros pavé , en cas d’attente (« La physique des catastrophes « 610 pages ...je venais de terminer « Personne » 159 pages ! )

c’est comme ça !

Nous voilà donc devant cette horreur de gymnase à l’heure dite : treize heures trente

une petite file d’une cinquantaine de personnes s’était déjà formée .

Ça faisait bien trente ans , oui , trente ans que je n’étais pas entrée dans un gymnase

la dernière fois , c’était quand ma petite faisait ce qu’elle voulait sur une poutre avec ses longues jambes , ce qui lui valait des médailles !

lieu toujours aussi laid : aujourd’hui , sous les paniers de basket ,on avait installé des tables faisant office de bureau et au milieu de la salle , de grands cartons en guise de paravent tentaient de créer une intimité pour les patients

la file était calme

derrière moi , dans un manteau blanc immaculé , une jeune femme était plongée dans un Stefan Sweig

plus devant , un intellectuel en loden écossais vert

un vieux monsieur « beurbry » *

une femme et son carré « Hermès »

une jolie maman et sa petite fille aux longs cheveux bruns , toute de gris vêtue , seule une note bleu pâle pour son petit sac en bandoulière

une autre maman et ses quatre petits

du beau monde dans ce cinquième arrondissement .

Nous avançons entre les barrières métalliques et , tous , attentifs , suivons les recommandations des pompiers .

Tout se fait à la main ; pas un seul ordinateur

et mon Mien de constater :

« Et ceux qui ne savent pas écrire ? «

ah ça , il n’y a que lui pour s’inquiéter de cela …

« Et les africains ? «

ah , ça non plus , je n’y avais pas pensé

prêt à enfiler une blouse en intissé et piquer les pauvres s’il le fallait , toujours ce réflexe d’une éducation jésuite .

Tandis que moi ,avec mon égoisme , tout comme ceux , du moins je le suppose , qui forment la file d’attente , on ne pense qu’à une chose « qu’on nous pique et qu’on se taille !!! »

On est quand même restés deux heures et demie dans ce local si laid mais on a eu notre « PANDEMRIX « .

On a bien demandé à tout hasard un vaccin sans adjuvant , prétextant une vieille allergie à l’œuf , mais ça n’a pas marché !

Je suis rentrée avec une pensée toute particulière pour mon papa , du temps où je le promenais au pas de charge dans les allées de l’hôpital , lui dans sa chaise roulante et moi espérant le revoir marcher , quand son « Guillain-Barré » ne serait qu’un mauvais souvenir …

* en imper « Burberry «