"Petite collection d'éclats de vie bien tranquille ..."

Petites nouvelles du dernier week-end aux Saintes :
Nous sommes passés de gran bon heur par Pointe-à-Pitre chercher notre poète préféré et nous sommes descendus jusqu’à Trois Rivières sur une route jonchée de chiens écrabouillés dans la nuit ( le paradis n’est jamais trop loin de l’enfer …)
« Miss Guadeloupe « nous attendait
la vedette
enfin
pas la star
le bateau
car tel est son nom
belle traversée , la vedette trace un sillage où les vagues se fracassent créant dans les embruns de furtifs arc-en-ciel , comme des mirages ; la mer est bleu saphir , ces saphirs de Ceylan , d’un bleu profond avec des nappes vert émeraude sur la crête des flots .
Des frégates noires planent au dessus de la baie quand nous arrivons à quai , formant un grand V noir avec leur queue .
Nous avons ouvert la petite maison de pêcheur et elle s’est emplie du bleu de la mer !
ballade dans le village et visite de la petite église pour revoir la descente de croix de Jérôme HOFF et un très bel ex-voto des années quarante signé du Père Tricot .
déjeuner frugal , petite sieste sur le deck de la maison ,avant de rejoindre le débarcadère pour accueillir la maitresse de maison , Chantal et Alexandre , vous vous souvenez , l’ado qui , non seulement a des vingt partout mais encore pas un seul bouton d’acnée juvénile !!! Drôle , fin , pertinent et cerise sur le gateau , pianiste , guitariste et même chanteur de son petit groupe de rock du lycée !
comme on dit : « un chien ne fait pas un chat « …
Quarante huit heures , les pieds en éventail , avec pour pigmenter l’histoire , une rencontre avec un iguane fluo et un groupe de pélicans !
Retour sur le « Ou y va « (« où va-t-il « en créole !!!)un petit rafiot tel une boite à savon qui , malgré la houle dans le canal des Saintes , nous a ramenés frais et presque dispo à Trois Rivières !
On nous attendait à déjeuner à St Claude sur le versant de la Soufrière chez Michel et Cathie :
Présentations
Cathie , Sciences Po et tout le tralala s’est reconvertie en agricultrice : elle est à la tête d’une exploitation d’orchidées et Michel , ex-nez-gorge-oreille lui fait des plantes par fécondation in –vitro dans son petit labo !
Je les aime ces deux –là ,Michel et son éternel chapeau de paille qui embrasse mon mien comme un vieux frère ( on dit « fwèou » avec l’accent créole )et Cathie toute frêle mais pleine de vivacité avec son accent hongrois et ses « R » bien roulés dans une île où seules les femmes le sont !!!
Et puis , nous avons voulu rendre visite à Alix et Denis , de bons amis : deux etres exceptionnels : j’ai vraiment de la chance d’avoir connu ces gens –là qui , chacun à leur façon , m’apportent beaucoup .
Denis , ex- pdg , chirurgien , s’est lancé dans une œuvre d’art : la création d’un jardin tropical qui va s’ouvrir très prochainement aux touristes et à tous les amoureux de la nature ; un jardin superbe avec pratiquement toutes les essences d’arbre que l’île a connues
Et Alix , son épouse , mon amie qui y met sa patte personnelle pour broder cet eden : rocaille , bassin , point d’eau romantique , phalaénopsis par çi , dendrobium par là et soudain , l’envolée de perroquets et leur cris aigus
Petite escapade dans la cabane au creu d’un vieux manguier avec ici , vue dégagée sur la baie de Basse-Terre et là , vue imprenable sur la Soufrière
Les enfants y ont installé deux hamacs et on imagine les ventrées de mangues bien charnues à la belle saison ; il suffit de se servir !
Mais il faut rentrer , deux heures de route par les Grands Fonds : il faudra revenir et rester une nuit , la chambre d’amis est toujours prête ; on a tellement de choses à se dire !

Et ici , dans mon petit patio , symbiose entre le rhum blanc et les pelures d’orange , sous le soleil exactement : le schrubb sera prêt pour la Nativité !

j'ai copié ce beau titre dans le livre que je lis en ce moment : "Au royaume des femmes " de Irène FRAIN

En photo : "Descente de croix " de Jérôme HOFF

"Au delà de cette limite ..."

Pareille à la douceur du climat , les journées défilent sereinement
Beaucoup de lecture entre deux ballades
Terminé « Désert « de Jean –Marie Gustave Le Clézio
Splendide roman
Puis « Ouest » de F.Vallejo
beau mais cruel , troublant , désespérant par sa noirceur

Tous les matins , avant que le soleil ne chauffe trop fort ,
je longe la Marina
marche jusqu’à la plage du lagon
avant de prendre la direction de la Coulée
traverse la Résidence du Lagon et ses maisons avec leur plage
endroit le plus agréable de l’île
(Chantal , ton jardin est magnifique , si si )
puis retour à la Marina
sauf qu’aujourd’hui ..

je me suis aventurée sur la plage du lagon
juste derrière la petite case en bois verte et turquoise
et je suis tombée sur une mine …..
de coquillages

j’ai stoppé là ma ballade et j’ai arpenté les vingt mètres de rivage pendant deux heures
dans l’eau limpide
il suffisait de plonger le bras pour ramasser des porcelaines
attendre la vague qui ramènait des petites coquilles noires et blanches
des mini coquilles St Jacques , grandes comme un ongle dans un dégradé allant du noir d’encre au gris en passant par du bleu marine
quant aux blanches , même forme , même taille , allant du blanc cassé à l’orange , rayées ou unies
J’ai scruté le sable jusqu’à ce qu’un muret , ou plutôt un amoncellement de roches me fasse lever la tête
A partir de cette limite , la plage devient privée sur deux cent mètres , enfin , aucun panneau ne l’indique mais tout laisse le deviner
Tout d’abord , le sable : blanc , ratissé , balayé , pas un seul coquillage : ça fait mal au pied !!
Puis des transats alignés en demi-cercle le long de la rive et sur plusieurs rangées ; bref , sur toute la plage
( il faudrait etre maso pour installer son drap de bain sur le restant de sable ! )
Et des gens cuits –cuits –cuits qui se cuisaient au soleil torse nu !
J’aurais pu enjamber le muret , lever un peu le genou , mais pour quoi faire : ce côté ne m’intéresse pas !
J’ai contourné l’obstacle et continué à arpenter ma petite plage naturelle et cueillir les coquillages
J’ai eu une pensée particulière pour mon p’tit loup de soixante et un mois : il a hérité de moi cette manie de ramasser des trésors par terre !!!
Il sera là pour Carnaval : je vais lui en parler

Christopher-Louis H

c'était le dix huit novembre , dix heures trente :
je m'envolais pour des cieux toujours bleus
ils arrivaient de l'enfer
des mois et des mois qu'il attendait dans un orphelinat à Port au Prince
des mois et des mois qu'elle se désespérait de lui à Trégastel
la petite chambre prête depuis des lunes
il y a peu de jours , je reçus un mail
"je pars le chercher ! "
il y a deux jours ,elle a réveillé sa maman en pleine nuit
décalage horaire
" c'est pour te dire que je l'ai dans mes bras ..."
voilà des mois et des mois qu'il vivotait dans son petit lit rouillé
et puis , l'orphelinat demandait encore et encore
je n'ai pas suivi ;
je n'ai pas été comprise , tant pis mais je n'ai jamais abandonné cette belle histoire d'amour .
Elle avait commencé par des photos , un prénom et des lettres , des lettres
et des baisers perdus , des étreintes en rêve
aujourd'hui , les baisers sont partout , sur les joues ,sur les yeux , sur le petit bidon tout gonflé de farine
mais plus sur du papier glacé
jamais plus
les étreintes réchauffent ce petit corps au lieu d'embrasser du vide
elle va l'élever toute seule
mais dans une grande famille
avec un tonton et des tantes et beaucoup de cousins
encore 6000 kilomètres de séparation
avant de pouvoir à mon tour l'embrasser

un petit commentaire de l'heureuse maman et de son grand amour , Christopher
Merci Annie pour cette jolie "dédicace" dédiée à Christopher. Tes mots sont très émouvants et je ne manquerais pas de les lire à Christopher. A part les nuits assez "rudes", il est adorable, plein de vie, de rigolades, de taquineries.... Je pense que je ne vais pas m'ennuyer avec mon petit ange taquin.Nous vous embrassons et profitez pleinement de votre voyage en Guadeloupe. Préviens moi de votre retour.Véro et son petit ange taquin Christopher.

" D'Anvers Aux Abbesses "

Et nous voilà de retour chez Stéphanie Wezemael , vous vous souvenez :
Les rues qui dégringolent de la Butte , le petit jardin , l’atelier de « Madame Gepetto « et Berlioz ,le gros chat orange …

" D’Anvers Aux Abbesses "

ouverture des ateliers d’artistes pendant tout le week-end : soixante dix au total et deux qui nous ont particulièrement séduits : celui de Stéphanie bien sûr et celui d’un peintre – sculpteur : PASINO

(

www.charles-pasino.com ) .

Hier , il y avait foule chez Stéphanie Wezemael : dans le petit jardin qui attend le printemps ,seules trois petites tomate-cerise s’accrochent désespérément aux branchages comme des boules de noël avant l'heure.

Stéphanie est là dans son atelier rempli d’objets en cours de gestation , expliquant son travail aux visiteurs : ses ours qui se mettent dans n’importe quelle position : Stéphanie en pose un sur le dos et on a l’impression qu’il se tord de rire (comme Balou ) ou qu’il se frotte le dos de bonheur , pas de tristesse chez Stéphanie .

Et puis il y a ses baleines , ses grosses baleines bleues dont certaines ne sont encore qu’au stade de carcasse , commes des baleines formeraient une fois habillées , des parapluies ou des soutien-gorge . Ici , les carcasses ont la forme de poisson-lune , d’une finesse dans le tricotage des fils de fer , un savoir-faire !

Le plaisir de se revoir , le bonheur de lire mon blog d’après elle ( impossible d’y laisser un message ;pas la seule à me le dire : on va y remédier cette semaine ) et l’envie de m’apprendre son travail , d'être mon professeur , j’en suis émue …

La pose thé , aujourd’hui verre de vin , cake au citron et bonbons « haribo « . Je m’assois sur le sofa à côté de Berlioz qui cache sa tête et se roule en boule : Berlioz est en boule ! Chantal lui parle , sa queue bat et s’agite ; il a horreur de cette foule : « qu’il s’en aillent ! qu’ils me laissent en paix avec ma maîtresse ! « on a l'impression que ses yeux sont chagrinés quand il lève la tête .

Sa maîtresse s’entretient avec Thomas de peinture , de portrait , d’aquarelle : tout d’un coup , un petit havre de paix , il n’y a plus personne exceptés nous et deux photographes américaines qui mitraillent ses œuvres .

Stéphanie expose dans l’Ile Saint Louis en permanence et prépare une expo pour décembre à MODA où j’ai exposé en décembre deux mille sept .
Ce soir , fin de mon expo à Marne-la-Vallée

les expositions ont ceci de bien c’est qu’elles font venir de partout nos amis : quelquefois , il y a des années qu’on ne les a vus et tout d’un coup , ils sont là devant nous , comme si on les avait quittés la veille

L’amitié est comme un « arrêt sur image « , dès qu’on appuie sur la touche marche , l’histoire continue de plus belle

!

( Le tableau exposé s'intitule "La Question " et est de PASINO)

un message reçu dans ma boite e-mail

Chère Annie, C’est moi qui vous remercie d’être venue !Il y a eu plus de monde que je ne m’y attendais, et je ne vous ai pas consacré autant de temps que je l’aurais souhaité. Merci pour votre blog toujours aussi encourageant. Ça fait chaud au coeur de lire ce que vous écrivez sur mon travail et surtout sur Berlioz qui ronronne de plaisir à chaque fois que je lui lis votre message !Cela m’a fait extrêmement plaisir de vous revoir ici et de faire la connaissance de Thomas.A très bientôt j’espère.Bien à vousSTEPHANIE WEZEMAEL

Scarlett

" Pour Noël, Scarlett fait son grand show chez Sephora ! Cette poupée de tissu dessinée par la célèbre Saint Martin School et habillée sexy-drôle en satin, résille et paillettes, a le coeur sur la main. Un amour de petite bonne femme généreuse, qui sert une belle cause, celle d'"Autistes sans frontières". Cette poupée chic coûte la modique somme de 10 € et les bénéfices des ventes seront reversés à l'Association, qui développe des dispositifs d'accompagnement permettant d'intégrer les enfants autistes à l'école. Une jolie action/cadeau, en cette période de fêtes, pour redonner de l'espoir aux familles touchées par ce fléau. www.autistessansfrontieres.com www.sephora.com "

je vais l'offrir à mes princesses et aussi à MOI

"Comme des Garçons "

Elle avait dit : « j’ai besoin d’une tête chercheuse ! » .
La collection « Comme des Garçons pour H&M » serait en vente le 13 sauf que ce jour –là , elle travaille .
Je me suis donc proposée et voilà pourquoi , depuis ce matin , je peux dire : » j’y étais ! »
Tout a commencé par une nuit blanche , mais franchement blanche : impossible de fermer l’œil en pensant à tout ce que je devais attraper avant les autres ; une bonne douche , une tenue adéquoite , tout en cachemire ( chaud et léger ) , même pas de bijou de peur d’être gènée dans mes mouvements qui devront être rapides et précis , les boots plates , la carte bleue !!
A 10 heures moins dix , je suis devant la boutique , certe pas la première , quelques groupies du fashion s’agglutinent déjà : le temps de prendre quelques clichés en souvenirs et écouter distraitement les conversations : une ex-employée de chez" Hermès "parle avec sa copine dont le mari est designer : « je n’ai pas osé aller au Forum car j’ imagine la foule ; bon ici ,il n’y a que la collection féminine , tant pis , mon mec attendra ! »
10 heures pétantes , ruée dans le magasin : mais voilà qu’elles descendent l’escalator en courant !!! il ne faudrait quand même pas risquer la fracture du col du fémur !!!
arrivées aux stand « Comme des garçons » j’en vois une qui chipe toute la pile des écharpes , pièce vedette de la collection , enfin , le premier prix !
Alors là , c’est pas du jeu , je ne m’attendais pas à cela , dis donc : encore quelque chose d’apprise pour la prochaine fois ; je crois même que je vais m’exercer à la maison ! Tiens ,un nouveau jeu avec mes p’tits loups : « si on jouait à la collection chez H&M … oui oui , on a même le droit de se taper avec les ninnins ! « Je suis sûre qu’avec cette idée , je vais court-circuiter tous les jouets de « La Grande Récré « que Papa Noël aura déposés devant la cheminée !
Bref , mission accomplie quand même : je suis forte !! J’ai réussi à avoir toutes les pièces inscrites sur la liste , je suis contente et pour moi et pour ma fille avec son futur héritier mâle qui pointe sous son pull !

J’ai adoré cette folle journée et je me suis dit : « que c’est beau d’être jeune et de pimenter sa vie avec ce genre d’escapade , cette plongée en apnée dans la mode ! «

Journée toute en noir et blanc , gros pois , petits pois avec une teinte marine .

Ah ! magnifique vermillon du pull d’Elise Lucet : l’hiver sera rouge , je vous l’avais dit !

Onze novembre

seize heures quarante

coucher de soleil sur la Sainte Chapelle

le ciel est jaune

le Quai de l'Horloge est jaune de Naples

le soleil se reflète sur la Samaritaine

qui , comme un prisme , le renvoie sur les vitres

des beaux immeubles de la Place Dauphine

le temps est doux

Quai des Orfèvres

St Michel

Dix sept heures , le ciel est blanc

les toits , les coupoles , les clochers de Paris sont joliment gris

Le Marais , dix sept heures trente

un ciel bleu nuit

comme l'encre "Waterman "

Noël se prépare dans les vitrines

la couleur rouge va avoir la vedette
rouge comme le manteau du Père Noël
rouge comme les boules de houx
rouge comme la robe de Michelle

ma belle
sont deux mots qui vont très bien ensemble ....

Sur les quais

Petites foulées sur les quais ,
dans la brume et la bruine
Paris est grise et ocre
la couleur des dernières feuilles .
Quai des Grands Augustins , quai Conti , Quai Malaquais .
Tiens , Caroline et Ernst-August prennent le café à la terrasse du Voltaire .
Quai Anatole France et demi-tour à La Concorde .
Seize heures trente et la nuit tombe .
Demain , commence mon expo …

"La 51 ème étoile "

Il y a des jours comme cela ou on se réveille avec une « gueule de bois « ou alors , bien au contraire , avec une sérénité comme si on vivait un rêve , a dream ..
Aujourd’hui , je n’ai pas voulu sortir de cet état léthargique et j’ai laissé ma matinée traîner , traîner en douce comme …un matin de noël ou un jour de Pâques , ces journées hors du temps où on a envie de n’écouter que du Bach ou du Haendel , bref , des voix qui nous transportent sur un petit nuage !
Oui , je crois que je suis fleur bleue , alors quand on a le droit de se laisser aller en toute sérénité et de plus avec la terre entière , on ne se fait pas prier !
Voilà ! Eh bien c’est Barack Obama qui m’a mise dans cet état
Happy Mister Président
Et pourtant , je m’empêchais d’y croire ,pour ne pas être déçue car on ne change pas comme cela l’Amérique profonde : pas plus tard qu’il y a trois semaines- un mois à « La grande Librairie « alors que François Busnel interwievait Richard Ford ( quand même !) sur son dernier roman « L’état des lieux » , qu’on lui demandait de parler de son héros , sa première phrase fut :

« It’s a white … »
Je suis sûre que ce soir là , je fut la seule perrosienne à percevoir comme un coup de couteau au cœur …
les souvenirs !!!
Il faut avoir vécu dans un pays où chaque individu est désigné en priorité par la couleur de sa peau , créant des murs invisibles entre chaque communauté , pour comprendre cette stupéfaction à chaque fois qu’on s’y trouve confronté : personnellement , je n’ai jamais pu m’y faire et j’ai eu de la chance de changer de cieux quand la douleur fut trop forte . Le pire aurait été que je devienne et que je parle comme eux !
C’est pour cela que ce soir là , devant mon téléviseur , j’ai cru revivre un cauchemard !

Alors les résultats électoraux m’ont plus que réconciliée avec l’Amérique . Depuis combien de temps étions-nous fachés ? un peu plus de huit ans , c’est-à-dire deux mandats de Bush et ses attitudes de cow-boy !

Oui , c’est bien cela !
Has been les week-end à St Marteen pour acheter en zone franche les pulls et les draps de bain Ralph LAUREN à l’effigie du drapeau américain , fâchés : oubliées , punies ces rayures et ces étoiles dans le carton n° 50 d’où ils n’ont plus revu le jour .

enfin une bonne page de tournée et je voudrais avoir une pensée particulière , une affectueuse pensée , très affectueuse pensée pour ces enfants issus du métissage , ces beaux enfants ,mes beaux enfants pareils à cet homme d'une dignité , d'une classe incomparable !

Que les Américains doivent etre fiers de leur Président !

PS : quand j'ai peint cette toile qui a pour titre "Allégorie de la canne " j'ai pris comme modèle ,ou plutot j'ai mis mon modèle dans la position qu'avait Marilyn Monroe sur une photo très célèbre , avec un tutu .

Marilyn...Mister President... mon modèle métisse ... bonne excuse pour mettre en scène une de mes toiles , que j'aime beaucoup d'ailleurs .