26 novembre 2008

"Au delà de cette limite ..."


Pareille à la douceur du climat , les journées défilent sereinement
Beaucoup de lecture entre deux ballades
Terminé « Désert « de Jean –Marie Gustave Le Clézio
Splendide roman
Puis « Ouest » de F.Vallejo
beau mais cruel , troublant , désespérant par sa noirceur

Tous les matins , avant que le soleil ne chauffe trop fort ,
je longe la Marina
marche jusqu’à la plage du lagon
avant de prendre la direction de la Coulée
traverse la Résidence du Lagon et ses maisons avec leur plage
endroit le plus agréable de l’île
(Chantal , ton jardin est magnifique , si si )
puis retour à la Marina
sauf qu’aujourd’hui ..

je me suis aventurée sur la plage du lagon
juste derrière la petite case en bois verte et turquoise
et je suis tombée sur une mine …..
de coquillages

j’ai stoppé là ma ballade et j’ai arpenté les vingt mètres de rivage pendant deux heures
dans l’eau limpide
il suffisait de plonger le bras pour ramasser des porcelaines
attendre la vague qui ramènait des petites coquilles noires et blanches
des mini coquilles St Jacques , grandes comme un ongle dans un dégradé allant du noir d’encre au gris en passant par du bleu marine
quant aux blanches , même forme , même taille , allant du blanc cassé à l’orange , rayées ou unies
J’ai scruté le sable jusqu’à ce qu’un muret , ou plutôt un amoncellement de roches me fasse lever la tête
A partir de cette limite , la plage devient privée sur deux cent mètres , enfin , aucun panneau ne l’indique mais tout laisse le deviner
Tout d’abord , le sable : blanc , ratissé , balayé , pas un seul coquillage : ça fait mal au pied !!
Puis des transats alignés en demi-cercle le long de la rive et sur plusieurs rangées ; bref , sur toute la plage
( il faudrait etre maso pour installer son drap de bain sur le restant de sable ! )
Et des gens cuits –cuits –cuits qui se cuisaient au soleil torse nu !
J’aurais pu enjamber le muret , lever un peu le genou , mais pour quoi faire : ce côté ne m’intéresse pas !
J’ai contourné l’obstacle et continué à arpenter ma petite plage naturelle et cueillir les coquillages
J’ai eu une pensée particulière pour mon p’tit loup de soixante et un mois : il a hérité de moi cette manie de ramasser des trésors par terre !!!
Il sera là pour Carnaval : je vais lui en parler

1 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

Annie,te revoilà parmi nous ! Peut-être aurai-je la joie de te rencontrer dans saint-françois...
C'est un véritable bonheur de lire ton blog, continue...
ta première èleve,anne-marie (je suis trés reconnaissante de ton enseignement et je l'applique tous les jours).

27/11/08 08:15  

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