Parce que c'était elle

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Les premières feuilles mortes tournoyaient à mes pieds alors que j’achevais le portrait de mon amie ,dans l’atelier , en rez-de-jardin .
Je l’ai croquée , telle qu’elle est : debout , mains dans les poches , en mouvement du matin au soir .
Cent vingt saisons ont étoffé notre amitié : même goût pour les Beaux –Arts , c’est d’ailleurs par eux qu’on s’est liées .
J’aime la rencontrer dans sa maison de campagne pleine de charme ou dans son jardin de senteurs aussi superbement brodé qu’un «Ispahan « : c’est pourquoi , j’ai ajouté au tableau un bouquet d’hortensias ,posé sur un de ses guéridons en miroirs!
…parce que c’était moi…
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