Rue des Abbesses


J’ai rendez-vous aujourd’hui avec Stéphanie WEZEMAEL, orfèvre en la matière de…papier mâché ; j’ai déjà eu l’occasion de parler de son cirque déjanté !
Chantal m’aurait dit : » je t’amène chez Amélie Poulain « ou « chez Madame Gepetto « , je n’aurais pas été plus surprise !
Montmartre , les escaliers qui dégringolent de la butte , rue des Abbesses ; une porte, un petit couloir , une autre porte et nous voilà dans un jardin de poche rempli de pots de terre cuite où dorment les plantes en attendant le printemps : il fait froid , très froid ; nous descendons les trois marches d’une petite maison et nous voilà dans l’atelier de l’artiste , un capharnaüm ,sans désordre toutefois, où dodelinent des personnages d’une légèreté aérienne : un conte de fée pour adulte , le monde d’Alice , je ne sais comment le décrire , il faut voir !
A ce moment-là , j’ai sept ans à peine et je suis épatée !
Les personnages : imaginez une mini-citrouille en papier de soie d’où partent de fins fils de fer qui forment les membres , un buste conique recouvert de papier , une tête pas plus grosse qu’un ongle et tout cela danse , tourne au bout d’un fil à pêche absolument invisible : une merveille !
Sous l’escalier , en cours de réalisation , une arche de Noé translucide en forme de grosse coquille de noix avec une grande feuille en guise de voile : Stéphanie nous installe une lumière et , à travers la coque en papier de soie , apparaissent , en ombres chinoises , les animaux : enchantement !
Et les montgolfières
Et les ours patineurs
Et les oies en chaussettes! J’en ai choisie une :quelque chose la gène au niveau de sa fameuse chaussette!...Non seulement il y a le savoir-faire mais il y a aussi l’anecdote : toutes les pièces racontent une histoire , drôle bien souvent !
Stéphanie nous invite à l’étage , au salon où est exposé le cirque déjanté , des funambules , des acrobates , des jongleurs (comme le montre la photo ), des danseuses aux robes en forme de fleur .
Chantal m’aurait dit : » je t’amène chez Amélie Poulain « ou « chez Madame Gepetto « , je n’aurais pas été plus surprise !
Montmartre , les escaliers qui dégringolent de la butte , rue des Abbesses ; une porte, un petit couloir , une autre porte et nous voilà dans un jardin de poche rempli de pots de terre cuite où dorment les plantes en attendant le printemps : il fait froid , très froid ; nous descendons les trois marches d’une petite maison et nous voilà dans l’atelier de l’artiste , un capharnaüm ,sans désordre toutefois, où dodelinent des personnages d’une légèreté aérienne : un conte de fée pour adulte , le monde d’Alice , je ne sais comment le décrire , il faut voir !
A ce moment-là , j’ai sept ans à peine et je suis épatée !
Les personnages : imaginez une mini-citrouille en papier de soie d’où partent de fins fils de fer qui forment les membres , un buste conique recouvert de papier , une tête pas plus grosse qu’un ongle et tout cela danse , tourne au bout d’un fil à pêche absolument invisible : une merveille !
Sous l’escalier , en cours de réalisation , une arche de Noé translucide en forme de grosse coquille de noix avec une grande feuille en guise de voile : Stéphanie nous installe une lumière et , à travers la coque en papier de soie , apparaissent , en ombres chinoises , les animaux : enchantement !
Et les montgolfières
Et les ours patineurs
Et les oies en chaussettes! J’en ai choisie une :quelque chose la gène au niveau de sa fameuse chaussette!...Non seulement il y a le savoir-faire mais il y a aussi l’anecdote : toutes les pièces racontent une histoire , drôle bien souvent !
Stéphanie nous invite à l’étage , au salon où est exposé le cirque déjanté , des funambules , des acrobates , des jongleurs (comme le montre la photo ), des danseuses aux robes en forme de fleur .
Nous acceptons un thé , un « Marco Polo « d’après moi .
Nous sommes bien toutes les trois , sous l’œil de Berlioz , le gros chat roux : Berlioz ne quitte pas l’atelier et est faché quand Stéphanie fait des expo et le laisse seul ! Berlioz est un peu le disc-jokey de l’atelier car quand il s’asseoit sur la chaine de Stéphanie , il fait monter ou descendre le son !
On fait notre choix définitif mais c’est difficile tellement tout est beau : on reviendra , on s’embrasse ,on caresse Berlioz , on repart dans le froid , les joues toutes carminées de bonheur