Soir de marché

On avait entendu parler de ce marché nocturne de Sainte Anne !
Aussitôt le collège fermé , c’est-à-dire vers 17 heures le jeudi , les maraichers du Moule , et de St François arrivent de concert et s’installent sur le parking de l’école avec leurs fruits et légumes tout juste cueillis !
Nous y étions donc hier soir avec Dominique et Jean François, qui nous en avaient tant parlé .
Et nous voilà ,avec nos paniers , déambulant le long de l’allée que formaient les étals , retenant nos pas un peu légers , encanaillés par les airs de biguine …
A droite comme à gauche , des fruits et des légumes que les vendeuses baignent dans de grands bidons d’eau pour leur redonner un peu de fraicheur : du simple poivron, courgette et aubergine chers à notre cuisine aux pois canne , calalou , cives ,piments , gombos , ignames , couscouch qui , avec le massalé, nous promettent des mets parfumés et bien épicés .
Entre deux étals de primeurs , posés sur la petite table de camping recouverte d’un madras, trônent deux grands faitouts qui gardent au chaud le boudin créole, tout luisant et tout noir ( terre d’ombre brulée + une pointe d’indigo ) et , sur une meme petite table , la patisserie et les tartes salées préparées par une famille indienne , une maman et sa fille.
Et l’anecdote du jour , c’est ça !!!
- La jeune fille : « Maman , explique à la dame pourquoi le gateau s’émiette un peu ? «
- - La maman : » Eh bien , juste quand je sortais le gateau du four , la terre a tremblé ! 7,4 sur l’échelle de Richter , sa ka cassé gateau- la !!! »
- Eh oui, on était le 29 novembre et la terre avait tremblé ; et la vie reprenait avec l’accent , la musique, les couleurs et les senteurs …
Le tableau que j’affiche n’est pas du tout de saison ; mais c’était fin novembre d’une année passée dans le bois de Rosalic . Je l’ai appelé : » Promenons-nous dans les bois « : c’est Estelle et Lulu.
Aussitôt le collège fermé , c’est-à-dire vers 17 heures le jeudi , les maraichers du Moule , et de St François arrivent de concert et s’installent sur le parking de l’école avec leurs fruits et légumes tout juste cueillis !
Nous y étions donc hier soir avec Dominique et Jean François, qui nous en avaient tant parlé .
Et nous voilà ,avec nos paniers , déambulant le long de l’allée que formaient les étals , retenant nos pas un peu légers , encanaillés par les airs de biguine …
A droite comme à gauche , des fruits et des légumes que les vendeuses baignent dans de grands bidons d’eau pour leur redonner un peu de fraicheur : du simple poivron, courgette et aubergine chers à notre cuisine aux pois canne , calalou , cives ,piments , gombos , ignames , couscouch qui , avec le massalé, nous promettent des mets parfumés et bien épicés .
Entre deux étals de primeurs , posés sur la petite table de camping recouverte d’un madras, trônent deux grands faitouts qui gardent au chaud le boudin créole, tout luisant et tout noir ( terre d’ombre brulée + une pointe d’indigo ) et , sur une meme petite table , la patisserie et les tartes salées préparées par une famille indienne , une maman et sa fille.
Et l’anecdote du jour , c’est ça !!!
- La jeune fille : « Maman , explique à la dame pourquoi le gateau s’émiette un peu ? «
- - La maman : » Eh bien , juste quand je sortais le gateau du four , la terre a tremblé ! 7,4 sur l’échelle de Richter , sa ka cassé gateau- la !!! »
- Eh oui, on était le 29 novembre et la terre avait tremblé ; et la vie reprenait avec l’accent , la musique, les couleurs et les senteurs …
Le tableau que j’affiche n’est pas du tout de saison ; mais c’était fin novembre d’une année passée dans le bois de Rosalic . Je l’ai appelé : » Promenons-nous dans les bois « : c’est Estelle et Lulu.
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