Pluie d'avril

enfin , Sagan !
« j‘aimais le tenir par la main ,et qu’il me tînt par l’esprit »
moi ,page deux cent quarante huit
Et alors que la nuit était noire –« Outrenoir »
les hautes baies du salon se mirent à trembler
à grelotter de peur , à frissonner
sous le vent rugissant , sifflant dans les couloirs végétaux du jardin
essorant à grand bruit le pin maritime !
Là-bas , nous serions déjà calfeutrés dans la case
Gala réfugiée sous le lit
attendant , dans un silence intérieur , de découvrir le massacre floral
Et ce matin , le ciel pleure