salles obscures

Hier soir
nuit froide
sous un pâle clair-de-lune , on se dépêche de s’engouffrer au plus profond des Halles
vidé des hordes de jeunes désoeuvrés
des brigades de CRS patrouillent
à croire qu’on s’est donné rendez-vous pour découvrir le film dont on parle : »L’étrange histoire de Benjamin Button « .
des jeunes en majorité
des jolies parisiennes ,très minces et très belles dans tous les styles
mais toutes avec style
beaucoup de bottes , de boots , en cuir , en daim
des tennis aussi avec de gros collants
en accordéon sur leur longues jambes si minces
une salle complète
des maxi-gobelets
de coca ou de corn-flakes
et l’écran plein de beauté
et du Fitzgerald tel qu’on le voit
au travers de ses mots
dans ses Nouvelles
Blanchett et Pitt
Daisy et Benjamin
magnifiquement beaux
une chanson des années cinquante
qu’écoutait le grand frère d’une amie
Les Platters il me semble
mais il faut vérifier
et les Beattles
et la séance terminée
on se lève serein
à nouveau les boyaux du ventre de Paris
et cette poignée de "maudits "
nourris aux substances illicites
une femme perdue
antillaise
seule et loin
de sa terre qui souffre
est-elle jeune
on ne sait plus
et cette jolie parisienne
qui fait demi-tour
et lui offre son maxi-gobelet
encore garni de pop-corn
serait-on plus humain
underground ?
nuit froide
sous un pâle clair-de-lune , on se dépêche de s’engouffrer au plus profond des Halles
vidé des hordes de jeunes désoeuvrés
des brigades de CRS patrouillent
à croire qu’on s’est donné rendez-vous pour découvrir le film dont on parle : »L’étrange histoire de Benjamin Button « .
des jeunes en majorité
des jolies parisiennes ,très minces et très belles dans tous les styles
mais toutes avec style
beaucoup de bottes , de boots , en cuir , en daim
des tennis aussi avec de gros collants
en accordéon sur leur longues jambes si minces
à la "Jenny Alpha "
avec des robes mini en laine
et des jeans
beaucoup de cache-nez
et des bonnets de laine au raz des sourcils
des bérets enfoncés
un bonnet péruvien tout bariolé dans cet ensemble plutôt gris et noir
un couple de boliviens au profil de condor
un accent anglais enroulé dans un châle tartan
de longs cheveux souples brun – blond – roux
de tout , de tout , de tout
des parisiens de partout
des langues de partout
un couple d’amoureux homo
avec des robes mini en laine
et des jeans
beaucoup de cache-nez
et des bonnets de laine au raz des sourcils
des bérets enfoncés
un bonnet péruvien tout bariolé dans cet ensemble plutôt gris et noir
un couple de boliviens au profil de condor
un accent anglais enroulé dans un châle tartan
de longs cheveux souples brun – blond – roux
de tout , de tout , de tout
des parisiens de partout
des langues de partout
un couple d’amoureux homo
une salle complète
des maxi-gobelets
de coca ou de corn-flakes
et l’écran plein de beauté
et du Fitzgerald tel qu’on le voit
au travers de ses mots
dans ses Nouvelles
Blanchett et Pitt
Daisy et Benjamin
magnifiquement beaux
une chanson des années cinquante
qu’écoutait le grand frère d’une amie
Les Platters il me semble
mais il faut vérifier
et les Beattles
et la séance terminée
on se lève serein
à nouveau les boyaux du ventre de Paris
et cette poignée de "maudits "
nourris aux substances illicites
une femme perdue
antillaise
seule et loin
de sa terre qui souffre
est-elle jeune
on ne sait plus
et cette jolie parisienne
qui fait demi-tour
et lui offre son maxi-gobelet
encore garni de pop-corn
serait-on plus humain
underground ?
6 Comments:
Bonjour, j aime la façon dont vous vivez et voyez les choses qui vous entourent: cette description d'un paris tardif et pressé un soir de cinéma est assez parlante...j entends presque les klaxons des voitures qui passent.^^
j ai découvert vos peintures fin 2008 apres avoir quelque peu erré sur le net et je dois dire que j ai été d'emblée charmée.
J ai regretté d'avoir semble t il raté une de vos expo de peu à cette meme époque?
Est il encore possible d'admirer vos oeuvres quelque part en région parisienne?
Quoiqu il en soit c'est avec plaisir que je découvre votre blog et que je viendrais y reflâner à l'occasion. Amicalement, Angélique.
mes toiles sont ....dans une cave voutée de ce vieux Paris !
je ne les regarde pas entre deux expo ; je les stocke car je n'ai plus envie de les voir :je ne les aime plus , je n'aime alors que celle que je suis entrain de réaliser que je n'aimerai plus quand une autre sera en attente sur un nouveau chassis !
et parfois , je les aime à nouveau quand je les redécouvre au hasard d'une descente dans cette cave !
En ce moment , je n'ai d'yeux que pour Lola qui se précise sur mon chevalet !
quel domage, dans une cave!!!
mais je comprends la passion qui émane du travail en cours, sans doute faut il oublier celui passé pour réussir une nouvelle oeuvre,
aurons nous le plaisir de la découvrir prochainement?
on sent que Lola doit avoir beaucoup de charme.
martine a
Tout d'abord, désolée pour ce "anonyme a dit " qui apparait à chaque fois au début de chacun de mes messages lol mais je n ai pas réussi à m' inscrire. (hum! ^^)
Et bien cette cave a bien de la chance!
Permettez moi cette question qui j espere ne sera pas déplacée? en vendez vous certaines ou avez vous fait le choix de les conserver?
Je comprends ce que vous ressentez : quand je retombe sur certains de mes écrits , cela me fait la meme sensation: j en retrouve certains avec plaisir et et j en oublie d'autres...Certains ne résonnent plus de la même façon.
Merci de m'avoir répondu si gentiment et j ai hate de decouvrir "lola"! :)
Angélique.
qu'écrivez-vous ?
oui , je vends mes tableaux , au moment des expo.
Enregistrer un commentaire
<< Home