"La ofreda-Dia de muertos "
Hier , c'était la Toussaint .
Ici , aux Antilles , nous avons une autre façon d'honorer nos morts , de leur rendre visite et de partager un moment avec eux.
A la tombée de la nuit,toute la famille se rend au cimetière : hier comme à l'accoutumée ,j'y étais ; c'est un petit cimetière , blotti tout contre le bord de mer ; ici , ne gisent que les Indiens ,originaires du sud de l'Inde (Pondichery , Madras , enfin tous les comptoirs de l'Inde , comme le chantait Guy Béart ! ) car ,depuis l'abolition de l'esclavage , on a eu l'habitude de séparer les morts des différentes races.
Voilà pourquoi ,hier , j'étais chez les Indiens.
Une fois dépassé le coté profane des vendeurs de crèpes ou de sandwichs , nous entrons dans ce petit coin sablonneux et nous nous dirigeons vers le caveau familial en slalommant entre d'autres caveaux , certains discrets ,d'autres un peu moins ou tout simplement entre des petites tombes ,monticules de sable bordés de conques de lambis ,dernière demeure des indigents ...
Mon regard s'égare derrière le muret blanc où l'on devine la mer et la plage abritée sous les immenses amandiers , en forme de parasol et , partout , des myriades de bougies scintillent , faisant échos au ciel étoilé de cette nuit et donnant aux visages penchés sur les tombes , une lueur ambrée .
Le tombeau familial , ressemblant un peu à une petite chapelle , voit ce soir défiler beaux-frères , belles-soeurs , neveux et nièces ,petits enfants dont le plus jeune compte trois ans , tous apportant leur offrande , bougies ou alpinias du jardin , heureux de se retrouver . On me tend une joue que j'embrasse , ne sachant pas toujours à qui elle appartient ! La famille est grande et les lointains neveux n'oublient pas de venir déposer une bougie .
A ma droite ,un tableau se dessine : près d'une chapelle , une jeune indienne semble garder le caveau : le profil d'une grande pureté se découpe à la lueur des bougies ; regard absent ,langueur des iles ,un parfait visage de Madone ! ...
Et aussitot ,me vient en mémoire cette fresque du Secretaria de Education Pùblica de Mexico , de Diégo ( le mari de Frida !...) - "La ofreda-Dia de muertos " et la fameuse perspective des muralistes mexicains : Rivera - Orozco - Siqueiros ...
Ici , aux Antilles , nous avons une autre façon d'honorer nos morts , de leur rendre visite et de partager un moment avec eux.
A la tombée de la nuit,toute la famille se rend au cimetière : hier comme à l'accoutumée ,j'y étais ; c'est un petit cimetière , blotti tout contre le bord de mer ; ici , ne gisent que les Indiens ,originaires du sud de l'Inde (Pondichery , Madras , enfin tous les comptoirs de l'Inde , comme le chantait Guy Béart ! ) car ,depuis l'abolition de l'esclavage , on a eu l'habitude de séparer les morts des différentes races.
Voilà pourquoi ,hier , j'étais chez les Indiens.
Une fois dépassé le coté profane des vendeurs de crèpes ou de sandwichs , nous entrons dans ce petit coin sablonneux et nous nous dirigeons vers le caveau familial en slalommant entre d'autres caveaux , certains discrets ,d'autres un peu moins ou tout simplement entre des petites tombes ,monticules de sable bordés de conques de lambis ,dernière demeure des indigents ...
Mon regard s'égare derrière le muret blanc où l'on devine la mer et la plage abritée sous les immenses amandiers , en forme de parasol et , partout , des myriades de bougies scintillent , faisant échos au ciel étoilé de cette nuit et donnant aux visages penchés sur les tombes , une lueur ambrée .
Le tombeau familial , ressemblant un peu à une petite chapelle , voit ce soir défiler beaux-frères , belles-soeurs , neveux et nièces ,petits enfants dont le plus jeune compte trois ans , tous apportant leur offrande , bougies ou alpinias du jardin , heureux de se retrouver . On me tend une joue que j'embrasse , ne sachant pas toujours à qui elle appartient ! La famille est grande et les lointains neveux n'oublient pas de venir déposer une bougie .
A ma droite ,un tableau se dessine : près d'une chapelle , une jeune indienne semble garder le caveau : le profil d'une grande pureté se découpe à la lueur des bougies ; regard absent ,langueur des iles ,un parfait visage de Madone ! ...
Et aussitot ,me vient en mémoire cette fresque du Secretaria de Education Pùblica de Mexico , de Diégo ( le mari de Frida !...) - "La ofreda-Dia de muertos " et la fameuse perspective des muralistes mexicains : Rivera - Orozco - Siqueiros ...
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