En douce

Et ce retour à la mer
après une petite ballade dans la France profonde
en plein cœur du pays
le Bourbonnais et ses villes "vieille-France "
Vichy , qu’on sent fragile , comme en convalescence
pareille à ce beau monde qui fréquente ses eaux
Thiers , noyée dans sa coutellerie
déjeuner à l'ombre d'un filao
à La Ballotière
rendez-vous de chasse au bord de l'étang
promesse de revenir avec le carnet de croquis
pour portraiturer la belle demeure et ses coins de campagne
et le Maconnais si empreint de douceur
quand on l’admire du haut d’un village
comme le Mont Saint Vincent
" la lettre à Elise " au détour d’une ruelle
et ces collines telles des vagues de verdure
qui ondulent à l’infini
qui ondulent ondulent
jusqu’à disparaître dans des teintes bleutées
loin très loin
Cluny
La Roche de Solutré
Le Col des Enceints et « La Pierre Sauvage «
"la pintade aux figues et à la vanille"
d’ Annie , la Hélène Darroze des cimes
et Pédro , l’élégance du maître
de cette demeure intimiste
puis un jardin fleuri
rempli d’amour et de « r » veloutés
dans le parfum de mélisse , de menthe et de citronnelle
encore un peu de jardin fleuri
et de babillage
le temps d'un petit portrait
et cette mer
mère bleue
qui nous étreint à perte de vue
dans cette petite fin de juillet
et cette autre mer bleue qui couvre ce récit
" Fragments d’une enfance saintoise "
de notre ami et poète Raymond Joyeux
dont je ne peux m’empêcher de retranscrire un de ses chapitres délicieux
« …Depuis que le séisme de mai avait brisé en deux sa plaque de marbre ,ma mère , découragée , avait cessé la fabrication de berlingots et autres sucreries dont elle avait le secret .
Or , à notre grande surprise , quand tout fut nettoyé après le cyclone et que la vie eut repris son cours normal , comme pour nous consoler de nos épreuves et nous remettre de nos émotions avant la rentrée des classes , elle reprit ses activités de confiseuse et s’activa à ses fourneaux . Loin d’avoir oublié sa recette de berlingots nous eûmes l’impression qu’elle l’avait améliorée .
Le sucre fondu était versé bouillant sur les deux parties du marbre qu’elle avait pris soin d’ajuster minutieusement et de bien huiler avant l’opération . Pour prévenir tout débordement et éviter l’infiltration du sirop dans l’interstice , deux petites bordures rectangulaires de métal plat posées debout sur le marbre , de part et d’autre de la cassure , retenait la préparation.
Le temps de laisser crever les bulles de l’épais sirop brûlant , régulièrement étalé sur son support , elle s’enduisait les mains d’un peu d’huile , les frottait l’une contre l’autre , récupérait délicatement la nappe de sucre liquide encore chaude et luisante et , sur un clou de charpente fixé en biais au chambranle de la porte , commençait l’étirement .
Le va-et-vient autour du clou durait jusqu’à ce que le sucre devienne blanc et opaque et que le colorant , menthe , grenadine , anis ou citron , versé dans la pâte , s’incorpore parfaitement en minces filets verts , rouge ou jaune au ruban , qui durcissait à mesure qu’il était pétri .
Lorsqu’elle estimait sa consistance idéale , ma mère étalait sur le marbre le cordon de sucre , vivant de souplesse et de tiédeur , qu’elle continuait de tirer et roulait légèrement en vrille . Elle le découpait ensuite aux ciseaux en petits cylindres tors , liserés de colorants et pincés aux deux bouts , semblables à des osselets de porcelaine chinoise, qu’elle séparait les uns des autres et qui finissaient de durcir en refroidissant .
Me levant tôt pour la messe , je n’assistais le plus souvent qu’au début des opérations . Mais sitôt prononcé l’ Ite missa est , je m’empressais de me dévêtir de ma livrée d’enfant de chœur et courais à la maison pour avoir le privilège d’être le premier à goûter ces berlingots encore tièdes dont les arômes de sucre , d’anis , de citron ou de menthe emplissait toute la cuisine .
Totalement refroidis , ils étaient placés dans un bocal transparent en forme d’encrier Waterman que ma mère posait sur le dressoir de la salle à manger , comme pour attiser notre gourmandise .
A vrai dire , ce n’était que lorsqu’on les avait laissés reposer un jour ou deux que les berlingots devenaient fondants et onctueux et dégageaient toute leur saveur . Leur douceur anisée , mentholée , ou légèrement acidulée nous coulait délicieusement dans la gorge en un filet de plaisir impossible à décrire , mais alors il n’en restait du bocal que la moitié …
Avec les berlingots , ma mère nous préparait des sucres d’orge ambrés qui avaient la forme de pointes de flèche émoussées et qu’elle munissait d’une bûchette de palme de cocotier pour nous permettre de les sucer en fermant les yeux de bonheur , sans nous coller les doigts . Elle faisait aussi des doucelettes , des boboyottes , des surelles confites qu’elle enfilait également sur de fines baguettes et qui ne passaient jamais la journée .
Nous vécûmes la fin des vacances à nous gaver de confiseries , nous doutant confusément que c’était sa façon à elle de nous prodiguer pudiquement un surplus d’affection , de douceur et , pour tout dire , de cette générosité discrète qui lui était naturelle . «
Comment ne pas comprendre , après la lecture de ce chant d’amour pour sa mère ,cette enfance remplie d'amour et de douceurs , la grande générosité de ce poète , de notre ami .. .
Raymond JOYEUX n’est pas un inconnu. Il écrit et publie des recueils de poésies[i][i], depuis plus de vingt ans. Le « Récit » qu’il publie aujourd’hui s’inscrit dans la lignée des « récits de vie », inaugurés aux Antilles en 1950 par Joseph ZOBEL, avec La rue Casse-Nègres. Roman autobiographique, ZOBEL y racontait la vie de la Martinique rurale de son enfance. Raymond JOYEUX, nous raconte à son tour son enfance saintoise, après Coulée d’Or d’Ernest PEPIN et Le Cœur à rire et à pleurer de Maryse Condé en 1999, et après Tu c’est l’enfance de Daniel MAXIMIN en 2004, pour la Guadeloupe. Ce récit fait le pendant en quelque sorte de l’enfance marie-galantaise que Max PIPPON a brossé avec Le Dernier matin en 2000. Pourquoi une telle abondance de ce type de récit dans nos îles ?
Les « récits de vie » relèvent d’un genre littéraire autobiographique, les Confessions, dont les racines anciennes remontent à SAINT-AUGUSTIN, et qu’à illustré J-J ROUSSEAU. Mais, s’ils disent le MOI d’un écrivain, ils le font à travers une « création » littéraire dans laquelle l’imagination joue un rôle non négligeable. La part d’authenticité et celle de la fiction sont toujours difficiles à démêler. En dépit de l’affichage d’une tendance ethnographique visant à rendre compte de la culture d’une communauté, celle des Saintois, nous nous demanderons en quoi ces Fragments d’une enfance saintoise restent une « fiction de l’enfance ». Une enfance qui a été reconstruite à partir de fragments, et donc réinterprétée.
Le public auquel semble s’adresser ce récit s’affiche dès la présentation de l’objet livre à travers son petit format, sa minceur, sa lisibilité, et surtout son découpage en 27 chapitres très courts, illustrés par de charmants petits culs de lampes. Il s’adresse à un public de jeunes lecteurs, bien que pris en charge par un narrateur-auteur adulte qui cherche à faire remonter de sa mémoire des souvenirs anciens, pour les sauver de l’oubli. La suite chronologique de ces souvenirs, qui débutent en 1947 et s’arrêtent à la fin des vacances de 1953, atteste d’une mise en forme. Un « pacte d’authenticité » s’affiche à travers les précisions fournies, que ce soit celles des dates ou celles des noms propres et des lieux. Certaines personnes connues citées, comme Alain FOY ou Marcel de SAINT-FRANCOIS, servent même de garants, comme le font les noms précis des maîtres et maîtresses que le petit Raymond eut durant son parcours à l’école primaire. L’auteur insiste, « les images que j’ai gardées sont peu nombreuses, mais très précises ». Il va même jusqu’à citer, à un moment donné, sa source d’information : le petit carnet de son père qui note le 3 mars 1951, l’arrivée de la Jeanne d’Arc, « un samedi, avec vent d’ouest toute la semaine ». Le tremblement de terre et le cyclone Charly, pour 1952, jouent le même rôle. On note aussi le souci d’ancrer ces souvenirs personnels, qui sont autant de petites scènes, dans un contexte plus large, familial ou collectif. Ainsi le premier souvenir, celui d’une blessure au pied, a-t-il lieu l’année de la mort du grand père. Cette ouverture sur une blessure, en admettant qu’elle soit authentique, relève du choix et revêt un caractère symbolique. La clôture du récit s’effectue sur une autre blessure, avec le départ de l’enfant quittant son île pour aller au collège, sur « le continent ».
Dès ce premier chapitre, les conditions, difficiles, de la vie sur l’île sont évoquées. Sans médecin, c’est le père qui « décroche, avec une lame de rasoir l’hameçon » enfoncé dans le pied et qui « taillade la chair à vif ». L’hygiène laisse à désirer, par manque d’eau et faute de toilettes. L’ingéniosité des enfants tente de compenser, de façon astucieuse mais inefficace, l’absence de gomme et de colle. Et si les jeux d’enfants d’alors, tout comme leurs goûters, nous semblent rustiques, les mamans savaient autrefois confectionner de merveilleux berlingots, dont l’auteur nous donne, à travers un texte explicatif, le secret de leur fabrication. Fils et petit fil de pêcheur, l’enfant évoque avec respect le canot de son grand père, Maryclo, véritable personnage utilisé par les dissidents pour se rendre clandestinement à la Dominique. Il connait, pour l’avoir observée, la technique de la pêche à la senne et se félicitera plus tard de savoir même confectionner filets et éperviers. De fait, l’environnement de l’enfant, c’est d’abord les nombreux membres de sa famille, ses voisins, le Père Offredo, le curé de la paroisse et ses camarades de classe, dont Christian CASSIN à qui l’ouvrage est en partie dédié. A l’école, l’enseignement dispensé reste encore proche de ce qu’il était à l’époque coloniale. Les chants patriotiques alternent avec les refrains bretons et les récitations françaises, l’usage du créole étant interdit en classe. Quant aux pratiques pédagogiques, elles s’appuient sur des châtiments corporels aussi divers que raffinés, qui ne font d’ailleurs que doubler l’ordinaire des pratiques familiales. Raymond JOYEUX ne semble éprouver aucune nostalgie particulière pour la perte de cet univers sévère que seule l’arrivée de la Jeanne d’Arc métamorphosait. Le chapitre qui lui est consacré est d’ailleurs le plus long.
Tout en rendant compte du mode de vie des Saintois dans les années 50, les chapitres sont conçus autour d’anecdotes piquantes, rendant compte du regard tendrement amusé, mais distancé, que l’auteur porte sur son enfance. Des liens subtils relient chaque fin de chapitre au début du chapitre suivant. La drôlerie équilibre les « malheurs » de l’enfant et certaines intrusions d’auteur, dont les intentions didactiques sont parfois un peu trop visibles. Cette drôlerie peut se limiter à un sourire amusé, devant le petit casque colonial blanc dont la maman affuble l’enfant pour aller au collège. Parfois, le « bêtisier » peut aussi mettre en scène un événement, comme celui de la remise des Prix, qui s’achève sur un gag, la chute du Maire, lors du défilé des « petits soldats ». Cette mise en scène exclue, presque totalement, les dialogues. Mais l’enfant d’alors était-il autorisé à prendre la parole ? La narration se déroule, donnant parfois lieu à de véritables « exercices de style », tels le portrait pittoresque de M. DESVARIEUX, ou encore la description du paysage après le tremblement de terre. De façon récurrente, l’écriture semble souvent s’exercer à l’imitation d’auteurs. PROUST est explicitement convié à propos de l’odeur de l’eau de toilettes de M. DESVARIEUX que l’auteur est capable de retrouver immédiatement. Ailleurs, CAMUS et Les voyages de Gulliver sont également cités. Le plus souvent, la complicité avec le lecteur reste discrète. Ainsi, le Père Huitric, qui va accueillir l’enfant à Blanchet, conclut l’entrevue en adressant à la mère une phrase, « Nous ferons de lui un homme », inspirée de KIPLING. ROUSSEAU avait souffert de l’accusation du vol d’un ruban, le petit Raymond est injustement accusé de celui d’une règle. Et comme Charles BOVARY moqué par ses camarades, il est lui aussi ridiculisé lorsqu’un élève ajoute un « e » malicieux à son prénom. Et certaines envolées lyriques, comme celle qui clôt le récit, ne sont pas sans évoquer, toutes proportions gardées, la prose de CHATEAUBRIAND. Néanmoins, la tonalité reste majoritairement réaliste et la poésie, à laquelle la magnifique couverture semblait nous ouvrir, reste comme bridée.
Si l’auteur adulte se laisse aller à certains commentaires, le « moi » enfant se livre peu. Certes, il est fait état de son goût précoce pour la poésie, puis pour des lectures, « récits d’aventure » imaginaires ou témoignages de navigateurs. Il se montre également sensible, éprouvant un véritable attachement pour ses tourterelles, et se révolte intérieurement contre l’injustice, gardant à plusieurs reprises le souvenir cuisant des humiliations subies. Mais, par-dessus tout, il semble éprouver un goût très vif pour de libres « robinsonnades », au contact de la nature. Et, adulte, l’éducation qu’il semble appeler de ses vœux semble directement inspirée des théories de ROUSSEAU, tirant profit de l’environnement des enfants et des événements imprévus qui peuvent survenir. Dans l’ensemble, le récit se fait plus descriptif et explicatif qu’introspectif. L’écriture ne rend que rarement compte de la sensualité et de sa sensibilité de l’enfant sur lequel nous aimerions, finalement, en savoir un peu plus.
Au final, quelle qualité littéraire attribuer à ce récit ? Modeste, celui-ci se présente comme un ouvrage relevant de la littérature de jeunesse. Accessible, drôle et évoquant des situations que tout enfant a pu connaître, il sera lu agréablement. On peut toutefois lui reconnaître d’autres ambitions. S’il s’inscrit bien dans un genre, celui des récits de vie, déjà abondamment illustré par les plus grands de nos écrivains guadeloupéens contemporains, il est le premier récit à évoquer l’enfance d’un petit saintois. Et à le faire sans nostalgie du passé, refusant de présenter « les Saintes d’autrefois » comme un paradis. Ceci est clairement dès l’épigraphe de Jacques LACARRIERE : « Le paradis ne peut être nulle part ailleurs que là où nous serons un jour capables de l’édifier ». Le paradis est bien à construire et le récit suggère quelques pistes à cet effet. A commencer par l’ouverture à la culture de l’Autre, celle du Saintois, parfois encore victime de préjugés relatifs à sa « prétendue arriération mentale ». Enfant, sa réussite scolaire donnait au petit Raymond, qui n’en tirait aucune vanité, le sentiment d’avoir à « porter l’honneur des Saintes ». Adulte, l’écriture de ses Fragments poursuit le même objectif. Conscient d’une évolution irréversible qui conduit à une uniformisation des cultures et des modes de vie, l’écrivain tente, par la mémoire, de remettre bout à bout des « fragment(s) survivant d’une vie disparue sans laisser de trace [ii][ii]». La sienne. Mais aussi, avec elle, celle d’une communauté en passe de perdre son identité. Il s’agit donc bien d’un combat avec le Temps. Et, comme il est Poète, Raymond JOYEUX s’efforce de compenser l’aspect parfois un peu trop ethnologique de son entreprise, au moyen d’une littérarité obtenue sous l’effet des références littéraires. Ses fragments sont donc à placer sous le signe d’une esthétique, celle de la perte. D’une succession de pertes qui débute par celle du grand père, est suivie par celle des tourterelles, puis par celle de ses rêves d’enfant, puis enfin par celle de ses camarades et de son île lorsqu’il la quitte. Et parallèlement, nous pouvons lire le travail entrepris pour redonner vie à ces disparitions, par la mémoire, par l’imagination créatrice et par l’écriture. D’où aussi, sans que l’auteur s’inscrive pour autant dans une quelconque « école » de la créolité, cette langue métissée qu’il utilise, mêlant au français de l’école, le « français de France », la langue de la rue et de la maison qu’il revalorise et sauve de l’oubli du même coup : l’école privée est ainsi appelée école payée, les enfants de chœur les clergés et la cage à oiseau la caloge. Ce faisant, Raymond JOYEUX ne réussit-il pas à éviter la coupure qui serait certainement la plus douloureuse, l’incommunicabilité de l’enfant sauvage, devenu professeur lettré puis écrivain reconnu, avec sa communauté d’origine ? Entre la coupure avec son pays natal et la prison que celui-ci risque de constituer, Raymond JOYEUX rêve d’un monde à venir…
« Tourterelle éblouie des sous-bois odorants de mon île tant de fois parcourus, je m’imaginais tantôt injustement prisonnier d’une cage sans retour, tantôt libre comme le vent, déjouant les pièges que deux chenapans, dans un autre monde, tendaient inconscients et cruels, à de frêles créatures innocentes.»
S .JESUS inspectrice régionale de lettre et Inspecteur d'Académie à Pointe -à-Pitre
2 Comments:
Après tes belles et fines réflexions sur votre escapade en France profonde la semaine dernière, je te remercie d'avoir eu la patience de publier mon chapitre sur les berlingots de ma mère avec ton commentaire qui m'a touché. Je l'ai relu sur ton blog hier soir et figure-toi que je me suis retrouvé cette nuit en rêve dans cette petite cuisine du bord de mer où ma mère, avec amour, les "fabriquait". La relation cause à effet ne peut être plus claire. Merci de m'avoir fait remonter le temps : l'image de cette cuisine, très rustique, est encore si présente ce matin dans mon esprit que j'ai l'impression que les années se sont effacées et qu'à mon retour aux Saintes je la retrouverai telle quelle. Je te dirai en confidence que c'est ce chapitre que j'ai lu à ma mère la dernière fois que je l'ai vue avant mon départ. Et comme par hasard, ce même jour j'ai retrouvé chez elle, dans un vieux placard en démolition, les deux morceaux de sa plaque de marbre à confiserie alors même qu'après ma lecture elle me demandait : " Je voudrais bien savoir où a bien pu passer mon marbre." Imagine sa joie teintée de nostalgie quand je le lui ai apporté les deux morceaux intacts mais un peu poussiéreux qui s'emboîtaient encore parfaitement l'un à l'autre. Elle m'a simplement dit : "Serre-les bien", comme si elle avait l'intention de s'en servir à nouveau.
merci Raymond car tes mots sont précieux et c'est plus qu'une joie , je n'ose pas dire un honneur , et pourtant ... qu'ils soient sur mon blog !
et tu ne dis pas que , passé le seuil de la maison de ta mère , on est dans la mer et le peu de plage est occupé par des pélicans !
On croit rêver et ce n'est pas un rêve , c'est "la vérité vraie "comme on le dit si bien en créole .
Dès qu'on arrive aux Saintes ,le premier arrêt se passe dans cette maison où nous avons toujours le bonheur de retrouver cette frêle dame , qui sous son apparence fragile a une très forte personnalité .
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