La robe bleue

Quand j’ai vu cette petite robe bleue à volant , j’ai pensé à ses yeux !
elle a aussitôt voulu l’essayer
et elle s’est mise à virevolter
Pour faire gonfler sa robe
Ce soit disant garçon manqué
Se déguisant en superman plutôt qu’en Princesse Aurore
avait , ma foi , de beaux réflexes de petite fille
Et j’en fus toute émue
- petite huile (12F)représentant un coin de grève à marée descendante ,découvrant les goémons sur les rochers .
4 Comments:
quand la féminité reprend ses droits, venue du tréfond de l'âme, en dépit des apparences. ah ces filles.....
vite un psy!!!!
Vive la féminité et les robes à fronces qui sont très mode en ce moment , même pour les jeunes filles, bien à la taille avec une grosse ceinture et tombant sous le genou !
J’adore ce dernier tableau d’Annie. Sa légèreté et son dépouillement font à mes yeux toute sa valeur. Le vert-bleu tempéré de la mer et sa jonction subtile avec le sable, particulièrement bien rendue par la frange claire de la marée descendante donne une impression de douceur incomparable, presque d’intimité silencieuse. La symétrie en diagonale entre le personnage penché et la verticalité des éléments du coin droit supérieur (voiliers ou balises ?) accentue la complémentarité antagoniste de la composition picturale. L’oblique du rivage ajoute à l’harmonie visuelle du tableau et le brun épars des goémons rappelant celui des cheveux de la fillette termine l’équilibre de l’ensemble. Point de véhémence dans le trait ni de disharmonie criarde dans le choix des coloris. Le rouge du maillot et l'or du seau de plage qui rejoint en droite ligne le jaune de la première voile donnent une pointe bienvenue de gaieté estivale et éliminent toute impression de tristesse ou de nostalgie inhérente au sujet traité : marée descendante, image de la vie qui va et qui vient, du cœur qui bat, du temps qui file entre nos doigts, sans altérer la permanence de la beauté du monde et la nécessité impérieuse de l'artiste inspiré qui nous la rend palpable. Merci Annie.
Raymond
J'ai voulu exprimer ce sentiment de sérénité devant cette fillette ,seule sur la plage ,début mai ,dessinant des cercles sur le sable et cette mer qui filait en douce et en silence mais je n'aurais jamais trouvé ces mots pour le dire . Un grand merci pour cette analyse .
Dommage que tu ne sois pas fin juin à Bourges où une vingtaine de mes tableaux sont vendus aux enchères par un commissaire-priseur intéressé par mon travail : je suis sûre que mes toiles auraient plus de valeur si tu en parlais ainsi .
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